Le projet Bionicohand consiste en la fabrication d’une myoprothèse à réparer soi-même.
Il s’agit en fait d’une prothèse myoélectrique d’avant-bras, c’est à dire une main électrique commandé par des électrodes. Les électrodes sont situées dans une emboîture qui est fabriquée sur mesure pour l’amputé.
Les fabricants (cf chapitre Certification Médicale CE) ont tendance à mettre en avant les innovations technologiques de leur prothèses: connexion bluetooth, aspect robotique assumé, positions des doigts paramétrables, étanchéité…Alors qu’en réalité, beaucoup d’amputés abandonnent leur prothèse car il ne sont pas bien avec ou alors parce-que la prothèse est trop cher pour eux.
En partant de l’expérience de Nicolas Huchet, aka Bionico, qui a découvert les fablabs, un premier prototype a été réalisé grâce à l’implication de bénévoles et de plans téléchargés sur internet. Il ne s’agit donc pas d’un produit high-tech conçu par des ingénieurs, mais d’un projet low-tech vu par des makers, pour répondre à un besoin, faire au mieux et pas cher.
Ce premier prototype a permis de prouver par le faire en utilisant des technologies open source et accessibles. Le coût est dérisoire (200 euros au lieu de 30 000), mais la prothèse est quasi inutilisable car trop fragile. Cela dit c’est un excellent sujet de cours de technologie ! Voici son fonctionnement (réalisable dès 12 ans):
Les différents prototypes que nous avons fabriqué (cf section DIY et open source) ont permis de réaliser qu’une prothèse imprimée en plastique 3D n’est pas une solution durable mais qu’elle se révèle un excellent moyen de discuter de haBonjour, je suis Nico et on m’appelle parfois Bionico car depuis mes 18 ans, j’utilise une main bionique, enfin, en vrai on dit une prothèse myoélectrique, mais ça fait moins classe. Un jour, j’ai décidé de m’en fabriquer une et depuis j’en ai pleins de d’autres.ndicap tout en apprenant la fabrication numérique.
En juin 2020, un cahier des charges a été rédigé dans lequel est explicité les besoins techniques afin de créer solution « générique » qui permettra aux amputés d’accepter leur prothèse et de la réparer quand nécessaire (cf section Cahier des Charges). Tout cela grâce au partage des plans et de la revue technique.
La main que nous réalisons est se situe entre high et low-tech, c’est à dire, un juste milieu entre nouvelles technologie et recyclage en implique lycées techniques, fablabs, universités, instituts, start-ups, entreprises….pourquoi pas toi ?….et deux mains, c’est sur, une prothèse ne coûtera plus un bras!
Bonjour, je suis Nico et on m’appelle parfois Bionico car depuis mes 18 ans, j’utilise une main bionique, enfin, en vrai on dit une prothèse myoélectrique, mais ça fait moins classe. Un jour, j’ai décidé de m’en fabriquer une et depuis j’en ai pleins de d’autres.
Merci à Jacques Faure pour les illustrations.