Quand l’hiver est froid, je suis tout nu,
puis le printemps me rend ma vertu.
Je suis un centenaire à dormir debout.
Le vent me souffle dans le cou
que l’on couvre à Noël pendant les teufs.
Bonne année deux mille dix neuf!
Je demande à quelqu’un (d’exeptionnel !;-) de dessiner un arbre pour rendre ma prothèse plus organique (Rennes, sept 2018), puis à quelqu’un d’autres de filmer les mouvements quand je là contrôle (Nancy nov 2018). On écrit rapidement un poème avec comme mots clés: 2019, arbre et vent. J’enregistre le souffle du vent avec la bouche et un micro et cela fait une idée transformée en réalité.